En este último día del viaje a España, tuvimos que levantarnos más temprano que los otros días de la semana para terminar bien nuestras maletas y no olvidar nada. Tomamos el autobús a las 8:00 en el punto de encuentro. Fue en ese momento cuando nos despedimos de nuestras familias de acogida, agradeciéndoles por habernos hospedado durante toda la semana.
Tomamos el autobús hacia Montilla, donde visitamos una fábrica de aceite de oliva que es gestionada de forma familiar. El gerente de la empresa nos recibió calurosamente y nos explicó cómo se elabora el aceite. No utilizan ningún producto químico, su aceite es ecológico y orgánico. Podan las ramas viejas de los olivos para que el sol pueda pasar y no crezcan hongos. Se necesitan unos 13 kg de aceitunas para obtener 1 litro de aceite. Para terminar la visita, degustamos dos tipos diferentes de aceite de oliva. Este aceite se exporta internacionalmente (a Francia, Alemania, Bélgica, Suiza y Países Bajos).
Por la tarde, visitamos la Mezquita-Catedral de Córdoba, de estilo gótico. Fue construida por Abderramán I. Es una de las mezquitas más grandes del mundo musulmán. Durante la Reconquista, se convirtió en catedral. Desafortunadamente, sufrió un incendio el pasado mes de agosto, lo cual asustó mucho a los españoles, de la misma manera que nos asustó el incendio de Notre-Dame de París.
Después, visitamos el Museo de la Calahorra. Este museo trata sobre el Renacimiento y la época barroca. Nos enseñó cómo era la ciudad de Córdoba en tiempos de los musulmanes. Pudimos subir hasta lo alto del museo para disfrutar de un gran panorama de la ciudad.
Para terminar, fuimos a un restaurante donde tuvimos una entrada, tres o cuatro platos y un postre. Luego fuimos al puente romano de Córdoba para ver la ciudad iluminada por la noche. Algunos alumnos se pusieron a bailar porque nos cruzamos con un hombre que tocaba la guitarra y cantaba al mismo tiempo. Finalmente, tomamos el autobús de regreso a Francia.
Hemos pasado un viaje excelente, gracias a los profesores que nos acompañaron durante toda la semana.
Muchas gracias,
Swann et Awena 2GT04 Promocion Shakira
6h15, réveil. Le temps de ranger nos affaires, faire nos sacs, défaire nos draps. Et le plus important : une bonne douche — rapide, froide, essentielle — après une nuit aussi chaude que celles d’Andalousie, où il fait encore 20°C même en plein automne.
“¡Chicos, chicos !” On descend en trombe pour prendre le petit déjeuner : le plus vite sera le mieux, le temps presse. À 7h, on remonte, une petite toilette, un check-in, et c’est reparti. Au dernier moment, on fait un aller-retour express à la maison de Rosa, qui accepte (non sans soupir) d’ouvrir pour que je récupère mon précieux compagnon de nuit — dit dodo.
Après environ quarante minutes de route, et à peu près autant de “¡Qué tráfico !”, nous arrivons enfin au point de rendez-vous. Puis nous entamons deux heures de trajet vers une fabrique d’huile d’olive, près de la ville de Montilla.
Lors de notre visite chez Aceites Bellido, nous avons découvert tout le processus de fabrication de l’huile d’olive, depuis la culture des oliviers jusqu’à la mise en bouteille. L’entreprise mise sur une agriculture durable : pas d’herbicides ni de pesticides, afin de préserver les sols et la biodiversité. Les olives sont récoltées à maturité, souvent grâce à des machines qui font vibrer les branches pour que les fruits tombent sans toucher le sol, ce qui garantit leur propreté et donc une meilleure qualité. Elles sont ensuite triturées et passées à la centrifugeuse, un procédé moderne qui sépare naturellement l’huile des autres composants, sans produits chimiques.
Le guide nous a appris que chaque variété d’olive — Picual, Arbequina ou Picudo — donne une huile au goût différent : plus fruitée, plus amère ou plus parfumée. L’huile d’olive vierge extra doit répondre à des critères très stricts d’acidité et de pureté. Aceites Bellido s’inscrit ainsi dans une longue tradition méditerranéenne tout en innovant grâce à des méthodes écologiques et un contrôle de qualité rigoureux. Après une présentation vidéo retraçant tout le processus, nous avons terminé par une dégustation : j’ai préféré la plus forte, avis peu partagé par le reste du groupe !
En quarante-cinq minutes de route, nous atteignons Cordoue. Une pause pique-nique s’impose, suivie d’un temps libre bien mérité dans la ville — avec, évidemment, quelques achats typiques de touristes : éventails, douceurs locales, bouteilles d’huile d’olive… Puis vient la visite de la Mosquée-Cathédrale de Cordoue, un lieu aussi original qu’empli d’histoire.
Nous découvrons un monument unique au monde, né de la rencontre entre deux cultures. Construite au VIIIᵉ siècle comme mosquée par les Omeyyades, elle fut transformée en cathédrale après la Reconquista ; d’où cette architecture fascinante mêlant arcs rouges et blancs islamiques et nef chrétienne.
Mme Saivres, notre super guide, nous montre le célèbre mihrab orné de mosaïques dorées et nous explique comment ce lieu incarne toute la complexité de l’histoire andalouse, marquée par la coexistence du monde musulman et chrétien. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Mosquée-Cathédrale est aujourd’hui l’un des joyaux du patrimoine espagnol.
Nous poursuivons avec la visite du Museo Vivo de al-Andalus, dans la Torre de la Calahorra. Ce musée montre l’influence des religions musulmane, juive et chrétienne sur l’architecture, la culture, la musique et la science de Cordoue. Il illustre magnifiquement la tolérance et le dialogue entre les croyances.
Puis vient un long temps libre pour profiter pleinement de cette dernière journée. Les glaces sont évidemment de la partie avant de rejoindre tout le monde pour le dîner au restaurant.
Et pour clore ce voyage en beauté, un moment magique : la nuit tombée, avant de reprendre le bus, nous dansons tous sur le pont romain de Cordoue, au rythme d’un guitariste. Une fin féerique pour un voyage scolaire plein de soleil, de chaleur et de bonne humeur.
Elouan 2nde 4 Promotion Shakira et Jeanne 1ere G5
